La Smart continue de peser dans les comptes de DaimlerChrysler. Certes, le groupe vient de publier un résultat opérationnel de 891 millions d'euros au premier trimestre 2006, contre un chiffre de 628 millions d'euros un an plus tôt. Toutefois, DaimlerChrysler n'affiche qu'un bénéfice net de 299 millions d'euros sur la période, en légère hausse par rapport à l'année précédente, où les trois premiers mois de l'année s'étaient soldés par un bénéfice net de 288 millions d'euros.
"La progression de 263 millions du résultat opérationnel a été largement contrecarrée par les hausses des frais financiers et des autres dépenses", explique le groupe, qui reconnaît que le gros des dépenses est lié à la Smart. "Les charges liées à l'arrêt du modèle Smart Forfour ainsi que la refonte du modèle économique de la Smart l'année dernière ont eu un effet négatif de 604 millions d'euros et de 512 millions d'euros respectivement", explique le constructeur dans un communiqué. Du coup, par action, le bénéfice net est de 0,29 euro contre 0,28 euro un an plus tôt, au premier trimestre.
Cet impact vient faire oublier les bons chiffres de vente du groupe dans son ensemble. DaimlerChrysler a écoulé 1,15 million d'unités, soit 6% de plus que l'année précédente. Le chiffre d'affaires a donc progressé de 17% à 37,2 milliards d'euros.
Côté perspectives, le groupe reste prudent pour l'année en cours. Il vise un résultat opérationnel de plus de 6 milliards d'euros sur l'exercice en cours, mais estime que son chiffre d'affaires sera stable par rapport à l'année précédente.
En Bourse, le titre chute de 4,14% à 44,74 euros à la clôture.
La Smart freine DaimlerChrysler au premier trimestre
|
1
Grande première pour la Marine nationale avec l'interception de trois missiles balistiques
2
Le mystère du Boeing 737 MAX-9 à la porte arrachée en plein vol s’épaissit : le FBI évoque un crime
3
Mer Rouge : les Houthis attaquent un pétrolier chinois, alors qu’ils avaient promis de leur garantir un passage sécurisé du canal de Suez
4
Appel d'urgence dans les voitures : l'affaire qui pourrait coûter des milliards d'euros
5
La Pologne, les pays Baltes et la République tchèque demandent un embargo européen sur les céréales russes
-
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !