Entre la guerre que se sont livrée les cigarettiers, l'augmentation de la fiscalité pour les industriels et la loi anti-tabac qui interdit de fumer dans tous les lieux publics, le marché espagnol est très difficile pour tous les fabricants mais en particulier pour Altadis.
Or, le groupe né de la fusion du français Seita et de l'espagnol Tabacalera réalise en Espagne plus de 30% de son chiffre d'affaires. De fait, le bénéfice net du groupe franco-espagnol est en retrait de près de 20% pour les neuf premiers mois de son exercice. Il s'établit à 339 millions d'euros, soit un peu mieux que celui attendu par les analystes qui tablaient sur 335 millions.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires total a diminué de 3,3% à 2,94 milliards d'euros. Un montant jugé décevant par les milieux financiers qui prévoyaient près de 2,98 milliards. Sur le seul troisième trimestre, les ventes ont chuté de 7,9% à 1,006 milliard.
Altadis a vendu 86 milliards de cigarettes de janvier à septembre contre 99 milliards un an auparavant. Outre la bagarre enregistrée sur le marché espagnol, le groupe franco-espagnol est confronté également à des difficultés sur le marché russe, le quatrième marché mondial de tabac. Ce qui est d'autant plus gênant que le groupe y a racheté une société en 2003 et compte sur ce marché en forte expansion pour compenser le ralentissement de l'activité des marchés dits matures.
Ces contre-performances pourraient venir bousculer les prévisions de croissance des ventes d'Altadis. Lors d'un examen stratégique effectué il y a un mois, le groupe franco-espagnol a indiqué qu'il tablait sur une croissance de 2 à 4% du chiffre d'affaires des cigarettes durant les trois prochaines années.
En Bourse, Altadis a terminé la séance à 38,42 euros, en baisse de 0,34%.
Fort recul du bénéfice net d'Altadis
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