Aviva légèrement au-dessus des attentes

Aviva fait mieux que prévu. Le numéro un britannique de l'assurance affiche en effet au premier semestre un bénéfice d'exploitation avant impôts, mesuré selon la norme comptable du secteur EEV, dite de valeur intrinsèque, en progression de 29% à 1,699 milliard de livres (2,523 milliards d'euros) par rapport au premier semestre 2005, et de 27% à périmètre constant. Un résultat meilleur que sa prévision "d'au moins 1,65 milliard" faite en juillet dernier. Le groupe a aussi légèrement dépassé les attentes des analystes, qui tablaient sur 1,669 milliard de livres. Le bénéfice net, mesuré en normes comptables internationales IFRS qui permettent les comparaisons entre les secteurs, ressort en hausse de 13% à 856 millions de livres. Les ventes de produits d'épargne à long terme dont l'assurance vie ont progressé de 25% sur la période, avec une croissance de 80% en Asie, de 43% au Royaume-Uni, de 24% aux Etats-Unis et de 10% en Europe continentale. La société d'assistance aux automobilistes RAC, dont l'intégration est désormais achevée, a contribué au bénéfice d'exploitation du groupe à hauteur de 86 millions de livres. Les ventes de la bancassurance ont, elles, augmenté de 24%. Comme d'autres assureurs, Aviva espère que le marché britannique va continuer d'enregistrer une croissance forte au second semestre, liée notamment à un adoucissement du régime fiscal des retraites depuis le 1er avril. Le directeur général d'Aviva, Richard Harvey, a assuré lors d'une conférence de presse que le groupe était "voué à accroître sa rentabilité par division et aussi par région d'activité". Aviva, qui tire 90% de ses bénéfices de l'Europe, cherche notamment à s'étendre en Amérique et en Asie, où Prudential a pris de l'avance. Aviva avait d'aileurs lancé en mars dernier une OPA 17 milliards de livres sur Prudential, numéro deux britannique du secteur, qui s'était soldé par un échec. Mais le leader de l'assurance britannique, et numéro cinq mondial, avait annoncé le 17 juillet dernier un accord pour l'acquisition d'AmerUS, un spécialiste de l'assurance-vie américain, pour 2,9 milliards de dollars (2,3 milliards d'euros) en cash. Le groupe espère ainsi multiplier par quatre ses revenus aux États-Unis.
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