"Nous avons réussi à réinstaurer notre pouvoir concurrentiel. Toutes les régions et toutes les catégories ont contribué à la croissance", a déclaré le PDG d'Unilever Patrick Cescau. Le groupe, qui comprend entre autres les marques Sunsilk, Ben & Jerry's, a en effet réalisé un bénéfice net en hausse de 34% à 1,044 milliard d'euros au deuxième trimestre 2006 pour un chiffre d'affaires en hausse de 3,9% à 10,258 milliards d'euros contre 9,926 milliards d'euros un an plus tôt. Le bénéfice par action s'établit à 0,34 euro contre 0,25 un an plus tôt. A activités maintenues, il atteint de 0,33 euro ce qui est conforme aux attentes des analystes dont la fourchette des prévisions allait de 0,26 à 0,37 euro. La marge opérationnelle a atteint 14,0% sur la période. Le résultat opérationnel a progressé de 29% à 1,351 milliard d'euros. Le groupe, qui réalise près de 40% de son chiffre d'affaires en Europe, a qualifié d'encourageant le retour de la croissance, avec une hausse de 1% des ventes, dans cette région au deuxième trimestre. Les ventes ont le plus fortement augmenté en Asie et Afrique (+8,7%) et sur le continent américain (+3,6%), qui représente 34% des ventes d'Unilever. "Nous avons réussi à restaurer notre pouvoir concurrentiel. Toutes les régions et toutes les catégories ont contribué à la croissance", a déclaré Patrick Cescau. Les produits alimentaires et les glaces ont connu une croissance de 3% de leurs ventes, les ventes de produits de soins corporels ont augmenté de 7,1% au deuxième trimestre. "La saison pour les glaces a démarré lentement en raison du froid à Pâques, mais les ventes ont bien marché au deuxième trimestre, même si elles ont été un peu moins bonnes que lors du fort trimestre l'an dernier", précise le groupe.Unilever a également annoncé qu'il veut accélérer son programme de réduction des coûts et souligné le poids de l'augmentation des prix d'achat pour des produits comme les huiles minérales et comestibles ainsi que le thé. Les investissements dans des régions et des catégories de produits prioritaires ont été réalisés, souligne le groupe. Les coûts de publicité et promotion ont augmenté de 0,6% au deuxième trimestre, avec une campagne sur les déodorants à l'occasion de la Coupe du monde de football en Allemagne, et de 0,5% au premier semestre. "J'ai une entière confiance en le fait que nous réaliserons nos prévisions pour cette année, à savoir une croissance continue et une marge brute plus élevée" qu'en 2005, a insisté Patrick Cescau. Unilever vise donc une amélioration durable de ses marges. "Cela nous apportera une croissance durable de 3-5% des ventes et de plus de 15% de la marge de bénéfice brut en 2010", a-t-il ajouté.En fin de journée, le titre perdait 4,67% à 18,18 euros à la Bourse d'Amsterdam.

latribune.fr

17 Sept 2010, 23:16

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