Près de 50 millions de Français accros à la téléphonie mobile

Les derniers réfractaires au téléphone portable semblent bel et bien en voie de disparition dans l'Hexagone. A en croire les derniers chiffres publiés par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) pour le troisième trimestre 2006, le nombre de clients de la téléphonie mobile en France frise les 50 millions. Fin septembre, ce chiffre s'élevait très exactement à 49,81 millions. Mais si la croissance de 1,5% observée au troisième trimestre se maintient au même niveau sur les prochains mois, le cap des 50 millions est sans doute d'ores et déjà dépassé à l'heure où ces lignes sont écrites. Cette croissance du nombre de clients enregistrée de juillet à septembre s'avère être la meilleure depuis le début de l'année et a bénéficié en premier lieu aux opérateurs mobiles traditionnels. En métropole, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont ainsi enregistré 386.400 nouveaux abonnés, contre 184.400 pour le trimestre précédent. Avec une croissance trimestrielle de 0,8%, c'est leur meilleur trimestre depuis le début de l'année. La situation des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), comme NRJ Mobile ou Télé 2, est plus nuancée. Avec 953.900 clients à fin septembre, ils ont engrangé 260.100 nouveaux clients contre 268.500 au trimestre précédent. Leur part de marché passe de 1,46% à 1,99%. Sur l'ensemble du territoire français, y compris les DOM, la téléphonie mobile voit son taux de pénétration continuer à augmenter, passant en un trimestre de 81,4% à 82,6% et sur un an de 76,4% à 82,6%.Dans trois régions, ce taux dépasse les 100%. Il s'agit de l'Ile-de-France (116%), la Corse (105,5%) et la région PACA (103%). La Franche-Comté (60,2%) et l'Auvergne (60,4%) figurent parmi les régions dont les habitants sont les moins équipés. En revanche, l'appétit pour les fonctionnalités multimédia, comme les MMS, le wap, l'accès à Internet ou aux mails, disponibles sur les gammes de portables évolués, apparaît en perte de vitesse. Ils étaient 13,23 millions de clients fin septembre à utiliser ces fonctions, contre 13,36 millions au trimestre précédent, soit une baisse de 1% suivant le mouvement de reflux amorcé depuis le début de l'année.
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