Unilever veut céder ses surgelés en Europe

Le groupe anglo-néerlandais veut céder ses activités de surgelés en Europe - sauf en Italie - dans le cadre de sa politique de recentrage stratégique. Par ailleurs, son bénéfice annuel a progressé de 35% pour un chiffre d'affaires en légère hausse de 3%.

Unilever poursuit son recentrage stratégique. Le groupe anglo-néerlandais d'agroalimentaire et de grande consommation a annoncé son intention de céder la majeure partie de ses activités surgelés en Europe. Ces cessions concerneraient les marques Iglo et BordEye dont les ventes atteignent environ 2 milliards d'euros. Ces activités comprennent 3.500 emplois dans une dizaine de pays européens. En revanche, les activités italiennes qui emploient 1.000 personnes, pourraient être conservées.

Cette décision entre dans le cadre de la stratégie d'Unilever de se recentrer sur son coeur de métier et sur ses marques les plus rentables. Le groupe a déjà cédé ses parfums pour 800 millions de dollars en mai dernier (voir ci-contre). La vente des surgelés ne concerne toutefois pas les glaces qui "restent une priorité pour le groupe" a affirmé Unilever.

L'annonce de cette cession a été faite en marge de la publication de résultats plutôt satisfaisants. Unilever a enregistré en 2005 un bénéfice net en hausse de 35% à 3,9 milliards d'euros. Par action, le bénéfice s'établit à 3,88 euros, au-dessus des attentes des analystes qui tablaient sur 3,58 euros.

Le chiffre d'affaires annuel a progressé de 3% à 39,6 milliards d'euros, notamment grâce à une bonne progression des ventes au dernier trimestre. Unilever possède entre autres les marques Rexona, Axe et Dove dans le domaine de l'hygiène corporelle, Omo, Cif et Sun dans les produits domestiques ainsi que Lipton, Unox et Knorr dans l'alimentaire.

De son côté, le résultat opérationnel a augmenté de 25% à 5,31 milliards d'euros, conforme aux attentes des marchés. Du coup, la marge d'exploitation s'est élevé à 13,4% du chiffre d'affaires en 2005 alors qu'Unilever prévoit qu'elle devrait progresser en 2006. Engagé dans un plan d'économies de coûts, Unilever porte le niveau des économies prévues à un milliard d'euros d'ici à la fin 2007.

A la Bourse d'Amsterdam, le titre gagne 1,37% à 59,35 euros, en fin de journée.

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