Grenelle de l'environnement : Nathalie Kosciusko-Morizet tente de rassurer les écologistes

Le gouvernement n'a pas "quinze programmes tout prêts cachés sous la table", assure la secrétaire d'Etat en charge de l'Ecologie. "Il n'y a pas de sujet tabou, le débat sera transparent", affirme-t-elle.

La secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a assuré ce mardi à Rouen que le gouvernement n'avait pas "quinze programmes tout prêts cachés sous la table", qu'il sortirait lors du Grenelle de l'environnement. "Il n'y a pas de sujet tabou, le débat sera transparent et tout le monde est invité à y participer avec un bon esprit", a affirmé la secrétaire d'Etat qui clôturait une réunion consacrée aux trente ans du Secrétariat permanent à la prévention des pollutions industrielles (SPPPI) de la Basse-Seine.

La secrétaire d'Etat répondait aux inquiétudes qui s'expriment de plus en plus vivement de la part de nombreuses ONG écologistes. Ces dernières craignent que leurs espoirs de changement de la politique environnementale soient déçus. "C'est inquiets que les représentants de l'Alliance pour la planète sont sortis de la première réunion inter-collèges qui s'est tenue ce matin à l'initiative du ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables", proclame un communiqué de l'Alliance, collectif qui regroupe 80 ONG écologistes, des syndicats de salariés et des associations d'experts.

Le même jour, l'ONG Agir pour l'environnement a, elle aussi, fait part de ses inquiétudes dans une lettre adressée aux députés et dans laquelle elle estime que, sans mesures fortes, "le Grenelle de l'environnement ne déboucherait que sur de nouvelles déceptions à mille lieux des enjeux et de l'urgence écologique qui appellent rupture et ambition".

Si les questionnements se multiplient et pas seulement de la part des ONG environnementales, mais aussi de la part de partenaires comme les agriculteurs ou le Medef, c'est que le processus du Grenelle est entré désormais dans une phase politique. Après avoir prix connaissance des propositions des six groupes de travail préparatoires, le gouvernement doit en effet, dans moins de trois semaines, arbitrer entre les mesures et faire connaître ses choix.

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