Le pétrole se stabilise dans l'attente des stocks américains

Bien que stabilisés ce mercredi, les cours du pétrole devraient rester tendus dans les mois qui viennent. Les prévisions météorologiques font état d'un hiver plus rigoureux qu'en 2006-2007, ce qui va alimenter une plus forte demande, notamment de fioul de chauffage.

Les cours du pétrole étaient stables à New York, continuant de fluctuer au-dessus des 80 dollars le baril à la veille de la publication du rapport hebdomadaire sur l'état des réserves pétrolières américaines. En milieu d'après midi ce mercredi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre cédait 14 cents à 80,12 dollars.

Les cours ont presque récupéré leurs pertes essuyées lundi, lorsqu'ils avaient perdu plus de 2 dollars sur un mouvement de correction technique. Depuis mardi, ils sont soutenus par des craintes sur une insuffisance des stocks de fioul domestique à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord. La banque JP Morgan a notamment annoncé que les stocks de produits pétroliers en Europe s'étaient réduits en septembre : les réserves de produits distillés (diesel et fioul de chauffage) qui concentrent désormais l'attention du marché, ont baissé de 5,25 millions de barils en septembre, soit un recul de 1,3% par rapport à août.

Parallèlement, le département américain de l'Energie a indiqué que la consommation énergétique allait augmenter aux Etats-Unis cet hiver par rapport à l'hiver 2006 en raison d'un froid plus prononcé, alourdissant très sensiblement la facture des ménages américains. Les consommateurs payeraient cet hiver 10% de plus que l'an dernier pour leur chauffage.

Le marché attend jeudi la publication de l'état hebdomadaire des stocks américains, différée d'une journée en raison de la fermeture des places américaines lundi pour la célébration de Chritophe Colomb. Les prévisions font état d'une progression de 1,38 million de barils des stocks de brut, d'un recul de 875.000 barils des réserves de distillats et d'une baisse de 425.000 barils des réserves d'essence.

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