Le leader américain de l'hôtellerie haut de gamme a dégagé un bénéfice net de 182 millions de dollars au premier trimestre, contre 61 millions sur la même période en 2006 pour un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de dollars (+7%), à la faveur d'une hausse moyenne de 8,3% du tarif de ses chambres.

Connus pour ses hôtels de prestige sous les marques Marriott, Ritz-Carlton ou encore Fairfield Inn, la chaîne, qui a légèrement relevé ses prévisions de résultat pour 2007, a déçu sur ses perspectives de revenu par chambre (revpar) en Amérique du Nord.

Marriott International a ainsi indiqué que son revpar en Amérique du Nord cette année progresserait de 6% à 8%, contre 7% à 9% initialement prévus. Le directeur financier a attribué cette révision à la baisse par le faible taux d'occupation dans les hôtels de banlieue comme sa chaîne Residence Inn.

La chaîne hotelière a aussi précisé que l'an dernier, le revpar en Amérique du Nord avait profité de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans ; celui-ci ayant fait bondir le taux d'occupation de ses hôtels dans les villes du Sud comme Atlanta à 100%.

Royal Bank of Scotland a récemment revendu les murs de 47 hôtels Marriott en Grande-Bretagne pour 1,1 milliard de livres sterling (1,6 milliard d'euros) à un groupe de financiers emmené par le fonds d'investissement irlandais Quinlan Private et par le groupe d'investissement immobilier Igal Ahouvi Group. Le portefeuille comprend des hôtels trois et quatre étoiles, principalement situés en Angleterre mais aussi au Pays de Galles et en Ecosse, et exploités par le groupe Marriott International.