Les syndicats de la SNCF, de la RATP, d'EDF et de GDF doivent décider ce mercredi s'ils relancent un appel à la grève, sans doute pour la mi-novembre - on parle du 20 -, après leur mouvement très suivi du 18 octobre (qui s'était un peu prolongé les jours suivants) pour protestercontre la réforme des régimes spéciaux de retraite lancée par le gouvernement.

Il y a dix jours, ils avaient fixé ce 31 octobre comme ultimatum au gouvernement pour "revoir sa copie". Depuis ont eu lieu une série de rencontres avec le ministre du Travail Xavier Bertrand mais les organisations syndicales ne semblent pas satisfaites des réponses reçues.

Nicolas Sarkozy a même payé de sa personne en allant vendredi sur le terrain, à la rencontre de salariés de la SNCF, dans un centre de maintenance de la région parisienne. Mais c'était pour réaffirmer qu'il ne céderait pas sur le coeur de la réforme, l'allongement à 40 ans de la durée de cotisation. En revanche, s'il dit plus flexible sur d'autres aspects comme les décotes pour les salariés actuels.

Une fois de plus, le syndicat le plus radical dans le mouvement reste Sud qui compte déjà proposer d'appeler à la grève reconductible, à ses yeux "seul moyen de faire reculer" le gouvernement.

Invité sur iTélé, le directeur général exécutif de la SNCF, Guillaume Pépy, a d'ores et déjà tiré mardi "le signal d'alarme" contre une nouvelle grève qui "pénaliserait très durement les usagers".