Ainsi, dans la deuxième circonscription, Pierre-Alain Muet (52%), l'ancien conseiller économique de Lionel Jospin, bat le député sortant, tandis que, dans la troisième circonscription, dans ce que l'on a baptisé le duel des médecins, spécialistes mondiaux des greffes, Jean-Louis Touraine l'emporte sur le député sortant Jean-Michel Dubernard. Jean-Louis Touraine a bénéficié incontestablement du report du MoDem dont le candidat, Azouz Begag, avait appelé à voter pour lui.
A Lyon toujours, un jeune député UMP, Michel Havard, succède à la centriste (MoDem) Anne-Marie Comparini, évincée dès le premier tour. Dominique Perben (56,5%) est élu devant Najat Belkacem, l'une des jeunes porte-parole de Ségolène Royal qui progresse toutefois fortement dans une circonscription taillée sur mesure pour la droite.
Mais le candidat du parti majoritaire aux élections municipales à Lyon perd près de 10% des voix par rapport à son prédécesseur UMP en 2002. Principal enseignement dans la perspective des municipales, ce faible score du leader de la droite à Lyon et la perte de deux députés ne placent pas l'UMP en position de force.
A Villeurbanne, le Parti socialiste, malgré ses divisions du premier tour, conserve son siège en élisant la seule femme du Rhône, Pascale Crozon, avec le soutien explicite du MoDem. Dans l'Est lyonnais, Jean-Jack Queyranne (52,32%), président du conseil régional Rhône-Alpes, est réélu, tout comme le député-maire PC de Vénissieux, André Gerin avec 53,85%. Au final, la gauche gagne un député dans le Rhône , elle en dispose de cinq désormais) tandis que l'UMP garde le même nombre de députés (neuf).
Le Parti socialiste progresse à Lyon
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