Après deux séances de hausses, la Bourse de Tokyo a voulu souffler ce jeudi. Elle finit en baisse de 0,62%, pénalisée par le repli des valeurs technologiques dans le sillage de Wall Street et par le décrochage de plusieurs grands distributeurs sur des craintes de résultats inférieurs au consensus. Les bancaires ont toutefois limité la baisse du marché, les investisseurs ayant désormais le sentiment que le plus gros de la crise du "subprime" est passé.

L'indice Nikkei a perdu 107,4 points à 17.092,49 et le Topix , plus large, a cédé 8,41 points, soit 0,51%, à 1.655,60. "Il est normal que le marché s'ajuste de lui-même après sa récente avancée mais il conserve un potentiel de hausse", commenté Akihito Yamanoi, d'AIG Global Investment (Japan), cité par l'agence Reuters.. "Mais les investisseurs hésitent à prendre des positions avant les chiffres américains de l'emploi."

Sur le marché des valeurs, les titres liés à la technologique ont souffert de la recommandation défavorable de Morgan Stanley sur Intel, justifiée par des perspectives de guerre des prix et de déstockage dans le secteur des puces, qui a fait perdre 2,16% au numéro un mondial des puces mercredi à Wall Street. Advantest , le spécialiste japonais des tests pour semi-conducteurs, a abandonné pour sa part 0,81% à 3.670 yen et Kyocera 2,12% à 10.630 yen.

Mais ce sont surtout les valeurs liées à la grande distribution qui ont été le plus impactées: Seven & I Holdings a perdu 3,31% à 2.921 yen après un article du Nikkei selon lequel il n'a pas atteint son objectif de bénéfice d'exploitation sur le premier semestre clos fin septembre. Son concurrent Aeon a lui décroché de 4,59% à 1.623 yen.

Du côté des hausses, la banque Mitsubishi UFJ Financial Group s'est adjugé 1,12% à 1.171 yen et Mizuho Financial 1,74% à 703.000 yen.