Provence-Alpes-Côte d'Azur : le paysage politique se teinte en bleu ciel

Le parti de Nicolas Sarkozy a infligé une défaite cuisante au Front national. L'UMP pourrait réaliser une performance historique dans quasiment toute la région. Dans les Bouches-du-Rhône, la gauche est balayée.

La région Paca a été secouée hier par un fort coup de mistral électoral qui pourrait bien donner à son ciel politique dimanche prochain une couleur bleue limpide. L'UMP a littéralement aspiré les voix de l'extrême-droite qui enregistre une défaite cuisante et ne peut plus se maintenir au second tour dans des triangulaires. Ce qui change toute la donne dans une région qui, jusqu'à hier, constituait un fief du Front national. Non seulement l'UMP devrait renouveler son grand schelem dans le Var, mais six de ses députés sont élus dès le premier tour et un septième, Jean-Michel Couve, le maire de St Tropez, frôle les 50%.

L'UMP réalisera également probablement une performance historique dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et le Vaucluse. Marseille ne devrait plus avoir de député communiste, et probablement perdre également ses élus socialistes. La gauche est balayée, avec l'élection dès le premier tour de trois députés UMP dans les Bouches-du-Rhône.

Le président du conseil régional Paca lui-même n'est pas assuré d'échapper à cette tempête : Michel Vauzelle remporte 32,4% des voix dans une circonscription qu'il avait perdue lors des dernières élections. Son adversaire UMP, Roland Chassain, engrange presque 40% des votes, mais l'effondrement du Front national lui offre un réservoir de voix modeste (5,5%). Le MoDem, avec 4,2%, arbitrera.

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