Après avoir gagné 4,7% la semaine dernière, la Bourse de Paris commence mal la semaine. Elle est repassée en dessous de la barre des 5.600 points, à cause notamment de la baisse inattendue des ventes de logements neufs aux Etats-Unis. Ce soir, le CAC40 clôture en repli de 1,04% à 5.576 points.

Le secteur énergétique a fait la une de l'actualité aujourd'hui avec la bagarre pour la prise de contrôle de l'espagnol Endesa. L'allemand E.ON a revalorisé son offre. Peu de temps après deux actionnaires d'Endesa, Accionna et Enel ont surenchéri. Malgré tout, les valeurs énergétiques françaises ne sont pas en bonne posture. Suez perd 2,45% à 39,02 euros, EDF 1,30% à 60,57 euros et Gaz de France 1,24% à 34,34 euros.

Carrefour a été aujourd'hui encore victime de prises de bénéfices, en baisse de 2,15% à 54,22 euros. Les deux nouveaux actionnaires du groupe Bernard Arnaud et le fonds Colony vont obtenir deux sièges au conseil d'administration de Carrefour. En échange, ils s'engagent à ne pas monter d'ici juin 2008 au-delà de 20% du capital.

Les valeurs de la banque-assurance sont particulièrement mal orientées. Axa cède 1,89% à 31,62 euros et BNP Paribas 1,83% à 78 euros. Le Crédit Agricole recule de 1,77% et la Société Générale de 1,43%.

Alcatel Lucent caracole en tête de l'indice parisien. Le titre prend 2,3% à 8,90 euros. L'équipementier franco-américain a remporté un contrat de 6 milliards de dollars avec l'opérateur mobile américain Verizon.

Petite hausse pour Arcelor Mittal qui retrouve des couleurs, en hausse de 0,79% à 39,60 euros. En collaboration avec Nippon Steel, le géant mondial de l'acier va renforcer ses capacités aux Etats-Unis.

Au sein du SRD, la spéculation a repris sur Eiffage. Après avoir gagné près de 40% la semaine dernière, le titre bondit aujourd'hui de 10,48% à 115,89 euros. Le marché spécule sur un renforcement de l'espagnol Sacyr au capital voire un rapprochement avec Vinci.

La SSII ATos Origina fortement grimpé de 2,34% à 50,34 euros. Atos a mandaté deux banques d'affaires Rothschild et Goldman Sachs pour étudier les options stratégiques. Elles pourraient déboucher sur une cession. Le marché parie sur un rachat par des fonds d'investissement.