Les investisseurs estimant que le cyclone Dean devrait épargner les installations pétrolières américaines dans le Golfe du Mexique, les cours du brut reculaient dans les échanges électroniques cotés en Asie.

A 2h20 GMT, le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre cédait 82 cents à 71,16 dollars (52,72 euros) contre 71,98 dollars (53,33 euros) vendredi soir à New York. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 92 cents à 69,52 dollars (51,50 euros).

"La trajectoire de l'ouragan Dean s'avère être bien plus au sud (...) L'inquiètude est moins forte pour le marché pétrolier", a commenté Tobin Gorey, analyste à la Commonwealth Bank of Australia.

Considéré comme "extrêmement dangereux et même susceptible de devenir "potentiellement catastrophique", le cyclone Dean a commencé à frapper dimanche la Jamaïque, après avoir fait deux morts en Martinique, deux en Haïti et un autre en République dominicaine.

Le gouvernement de la Jamaïque a décrété dimanche soir un état d'urgence de 30 jours et les résidents habitant le long des côtes ont été évacués. Dean devrait ensuite mettre le cap sur les Iles Caïmans, où un avis d'alerte cyclonique est en vigueur