La Nouvelle-Zélande ouvre une enquête sur des vêtements chinois jugés dangereux

Le gouvernement néo-zélandais a indiqué ce lundi avoir lancé une enquête pour déterminer si des vêtements importés de Chine contenaient des niveaux dangereux du composant chimique formaldéhyde.

Après les jouets, place au textile. Le ministère de la Consommation néo-zélandais a lancé ce lundi une enquête portant sur des vêtements importés de Chine après les révélations d'une émission de télévision de protection de consommateur. Selon des scientifiques, des vêtements en coton et en laine fabriqués en Chine contiendraient des concentrations en formaldéhyde excédant jusqu'à 900 fois les doses considérées comme dangereuses.

Plusieurs études ont montré que l'exposition au formaldéhyde, utilisé pour donner aux vêtements une allure repassée permanente, à des concentrations élevées peut provoquer des irritations de la peau, des problèmes respiratoires et des cancers. "Nous prenons ce problème très au sérieux", a déclaré Liz MacPherson, directrice générale au ministère de la Consommation. "Nous prenons des dispositions urgentes pour mener nos investigations, dont l'examen d'échantillons de produits couvrant tout le marché".

Cette nouvelle affaire intervient alors que des doutes se sont exprimés sur la qualité de différents types de produits fabriqués en Chine. La semaine dernière, Mattel a annoncé le rappel de 18 millions de jouets jugés dangereux. Les produits incriminés contenaient de petits aimants très puissants pouvant se détacher et causer des perforations intestinales en cas d'ingestion. En juin, ce sont 1,5 million de produits chinois qui avaient été rappelés par leader mondial des jouets pour des problèmes de peinture contenant du plomb.

Face à ces scandales, Pékin assure pourtant que "la vaste majorité" de ses exportations sont de bonne qualité et fustige ceux qui s'en prennent à la qualité de ses produits. "Que les médias disent que tous les produits chinois sont mauvais, c'est une honte", a ainsi déclaré la semaine prochaine un porte-parole du ministère du Commerce. "Certains médias et personnes irresponsables transforment un petit problème en un gros. Le gouvernement chinois s'oppose à de tels agissements de la part de gens irresponsables".

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