AstraZeneca durcit son plan de restructuration

Le groupe pharnaceutique anglo-suédois affiche une baisse de 10,8% de son bénéfice net au deuxième trimestre à 1,43 milliard de dollars. Le groupe poursuit son plan de restructuration en doublant le nombre de départ à 7.600 postes.

Après un résultat mitigé sur le deuxème trimestre, AstraZeneca annonce de nouvelles mesures pour accroitre sa rentabilité. Ainsi, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre s'est inscrit en hausse de 6% à 7,3 milliards de dollars. Hors acquisition de Medlmmune, et les charges de restructuration du deuxième trimestre, le résultat opérationnel a pour sa part progressé de 11% à 2,5 milliards de dollars. Mais en prenant en compte cette acquisition, le bénéfice opérationnel recule de 11% à 1,9 milliard de dollars.

Le bénéfice courant trimestriel a pour sa part progressé de 17% sur un an. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action atteint 1,19 dollar, en hausse de 13%. Toutefois, en incluant les charges exceptionnelles, le bénéfice par action accuse un recul de 7% à 95 cents.

Sur le semestre, le chiffre d'affaires a atteint 14,2 milliards de dollars, en hausse 11,2%. Le bénéfice net part du groupe s'inscrit pour sa part en baisse de 1,26% à 2,986 milliards de dollars.

Malgré cela, AstraZeneca annonce un relèvement de ses perspectives sur l'année. Il vise un résultat de 3,90 à 4,05 dollars, contre une estimation de 3,80 à 4,05 dollars précédemment.

En outre, le groupe prépare une nouvelle vague de suppression d'emplois. Il a annoncé son intention de supprimer environ 7.600 emplois pour réduire ses coûts. Le nombre de suppression d'emplois est donc doublé par rapport au plan initial de restructuration.

En février, le groupe avait évoqué le nombre de 3.000 suppressions de postes. Il souhaite à présent réduire ses effectifs de plus de 10% par rapport à leur niveau de 2006. AstraZeneca compte ainsi réaliser plus de 900 millions de dollars d'économies annuelles d'ici 2010. Ces suppressions de postes auront lieu notamment en Grande-Bretagne, en Suède, en l'Allemagne, en France, aux Etats-Unis et au Canada. Le coût de ces restructurations est estimé à 1,6 milliard de dollars.

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