Alors que sa nomination, pas forcément attendue, a été annoncée hier, le futur directeur général de Nestlé, Paul Bulcke, qui succèdera à Peter Brabeck à la tête du géant suisse de l'agro-alimentaire, confirme ce vendredi l'objectif de croissance interne de son groupe.

Une croissance de 5 à 6% "n'est pas une mauvaise chose, a-t-il expliqué. Nous voyons une montée des prix, il faut donc attendre. Je confirmerai ce modèle sur la durée. Lorsque nous pourrons faire mieux nous ferons mieux".

Paul Bulcke, jusque là patron de la zone Amériques pour Nestlé, s'est par ailleurs dit satisfait de la marche des affaires aux Etats-Unis et confiant pour les années à venir à l'heure où certains s'inquiètent du ralentissement de l'économie américaine, y compris sous le coup de la crise financière et boursière du subprime, ces prêts immobiliers à risque, qui a éclaté cet été.