Confirmation de la large victoire de l'UMP au premier tour

Les chiffres du ministère de l'intérieur et les estimations des grands instituts de sondages soulignent le succès du parti du président de la République Nicolas Sarkozy au premier tour des élections législatives. Le PS est à la peine. Le FN s'effondre.

Après les estimations des instituts de sondage (CSA, Ipsos, Sofres) pour ce premier tour de l'élection législative, les chiffres du ministère l'intérieur, ce dimanche soir, sont venus confirmer les perspectives d'une "vague bleue" à l'Assemblée nationale.

L'UMP obtient 39,64% des voix et 88 élus dès le premier tour, les centristes ralliés à Nicolas Sarkozy s'octroient 2,38% et déjà sept élus, le MPF de Philippe de Villiers réalise 1,21% et un député acquis. Les divers droite font mieux avec 2,47% et deux élu obtenus. Au total, le score de la majorité présidentielle, avec 98 élus dès dimanche soir, s'élève ainsi à 45,7%. Du coup, le camp du président de la République Nicolas Sarkozy emporterait 383 à 501 sièges sur les 577 que compte l'Assemblée nationale.

Le Parti socialiste n'obtient, lui, que 24,76%. D'où sans doute un nombre de siège - il n'en a qu'un élu dès le premier tour - en baisse sensible par rapport aux 140 aujourd'hui détenus par le parti à la rose. Les radicaux de gauche enregistrent 1,31%, les divers gauche 1,95%. Les verts obtiennent 4,05% contre 4,51% il y a cinq ans. Un score un peu supérieur à celui de l'extrême gauche avec ses 3,4%, nettement au dessus de ses 2,79% enregistrés en 2002.

Du côté du parti communiste, c'est l'érosion avec 4,2% des voix. Sans doute pas de quoi pouvoir constituer un groupe (ce qui signifie moins de moyens financiers et logistiques) dans la nouvelle chambre des députés avec 9 à 15 élus alors qu'il comptait tout juste un groupe aujourd'hui avec 21 représentants.

Du coup, la gauche, avec 39,67% des voix et un seul élu au premier tour ne compterait plus que 60 à 170 sièges.

Au centre, le Modem, le mouvement démocrate de François Bayrou ressort à 7,59% mais ne s'octroierait que 0 à 4 députés alors que les nouveaux centristes, ceux qui ont quitté Bayrou pour rejoindre Nicolas Sarkozy, avec leurs 2,38%, totaliseraient 20 à 25 députés et pourraient ainsi créer un groupe. En 2002, l'UDF n'avait engrangé que moins de 5% des voix et comptait du coup 29 députés.

La chute la plus spectaculaire est celle du Front National. Dans la foulée de ce qu'il a subi à l'élection présidentielle, le FN plonge à 4,28%, c'est presque trois fois moins que son score d'il y a cinq ans. Et il n'aurait bien sûr toujours pas d'élus (pas plus que l'extrême-gauche) même si Marine Le Pen conserve une toute petite chance.

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