L'Ecole de Paris accessible

De nombreux peintres d'Europe de l'Est se sont réfugiés en France dans l'entre-deux guerres. Leurs oeuvres, méconnues, sortent de l'anonymat. Les prix grimpent.

Sous le vocable générique d'"Ecole de Paris", les amateurs de peinture classent les artistes, souvent juifs, qui ont fui leur pays d'origine, généralement d'Europe orientale, entre les deux guerres, parfois après. Les plus connus sont Chagall, Brauner, Lanskoy, Pascin, Modigliani, Delaunay, Poliakoff ou Soutine. Leurs toiles dépassent les 150.000 euros et même leurs oeuvres moins rares (dessins, gravures, lithos) atteignent des prix élevés.

D'autres peintres, les plus nombreux, n'ont pas connu cette valorisation. Mais depuis quelques années, avec leur disparition, avec l'arrivée de nouveaux acheteurs russes notamment, certains voient leur cote progressivement monter. C'est donc l'occasion d'acheter, car on trouve de moins en moins souvent les bonnes toiles, la plupart des offres étant limitées à des oeuvres mineures.

L'étude Boisgirad propose plusieurs ventes annuelles consacrées à ces artistes. Celle du 14 mars met en avant quelques signatures encore accessibles. Ainsi, une huile "Tania" de la polonaise Lutka Pink (6.000 euros), un "Bouquet de fleurs" de l'ukrainien Mané Katz (4.000 euros), une "Composition" cubiste du russe Klement Redko (7.000 euros), un "Repos des villageois" du hongrois Bela Kadar (6.000 euros) ou un "Paysage aux cyprès", oeuvre tardive du russe Oleg Zinger (1.200 euros).


14 mars, Drouot Richelieu, salle 2, 14h30. Renseignements: wwwboisgirard.com

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