La croissance française revue en nette baisse par Bruxelles

Après l'OCDE et le FMI, la Commission de Bruxelles a revu à la baisse ses prévisions pour 2007 pour l'ensemble de la zone euro, mais surtout pour la France. La croissance hexagonale ne serait plus que de 1,9%, alors que le gouvernement table toujours sur une fourchette de 2 à 2,5%.

Mauvaise nouvelle pour le gouvernement. La Commission européenne a révisé ce mardi en forte baisse sa prévision de croissance pour la France. Selon ces projections, l'Hexagone n'enregistrerait plus qu'une hausse de son PIB de 1,9% en 2007, au lieu des 2,4% initialement anticipés.

La France est celui des sept plus grands pays de l'Union européenne dont la prévision de croissance est la plus fortement abaissée par la Commission. Le gouvernement français table sur un taux de croissance compris dans une fourchette de 2 à 2,5% en 2007, malgré une croissance plus faible que prévu (+0,3%) au deuxième trimestre.

La semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) avait déjà annoncé qu'il allait revoir à la baisse la croissance des pays de la zone euro pour l'année en cours, sans donner encore de chiffres, tandis que l'OCDE a révisé à 1,8% sa projection pour la France en 2007.

Pour l'ensemble de la zone euro, la croissance est revue par Bruxelles en légère baisse à 2,5% contre 2,6% prévus en mai dernier. L'exécutif européen extrapole la performance globale de la zone euro à partir de prévisions intérimaires basées sur ses cinq plus grands pays, qui représentent 80% de son PIB.

L'Allemagne n'atteindrait plus que 2,4% de croissance (au lieu de 2,5%), l'Espagne et l'Italie voient leur situation inchangée, à respectivement 3,7% et 1,9% de croissance, tandis que les Pays-Bas verraient leur croissance ramenée à 2,5% au lieu de 2,8%.

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