Feu vert de Bruxelles à l'OPA de Royal Bank of Scotland sur ABN Amro

La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à l'offre du consortium dirigé par Royal Bank of Scotland sur la banque néerlandaise ABN Amro. Cette opération n'aurait en effet, selon Bruxelles, pas d'impact sur la concurrence.

"La Commission a conclu que les opérations n'auraient pas pour conséquence d'entraver de manière significative une concurrence effective dans l'espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci", affirme le communiqué publié par la Commission.

Le consortium dirigé par la banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS) comprend deux autres membres: le néerlandais Fortis et l'espagnol Santander. Leur offre porte sur quelque 70 millions d'euros. Elle est en concurrence avec celle de la britannique Barclays.

Le projet du consortium porte sur la répartition des actifs d'ABN Amro entre les trois établissements. De ce fait, son offre est considéré comme comportant trois volets différents.

RBS veut acheter notamment la branche d'ABN Amro en Amérique du Nord, sa branche "Clients mondiaux et clients de gros" aux Pays-Bas et en Amérique latine, sa branche asiatique et sa branche européenne (à l'exclusion d'Antonveneta). Santander, de son côté, convoite la branche d'ABN Amro en Amérique latine (à l'exclusion de la banque de gros en dehors du Brésil et de la gestion de portefeuille) et la banque italienne Antonveneta. Le rachat par Santander des actifs d'ABN Amro a été traité dans le cadre de la procédure simplifiée dans la mesure où aucun marché européen n'est affecté par la concentration.

Les décisions annoncées ce jour par la Commission ne portent que sur les concentrations susceptibles de résulter des rachats effectués par RBS et Santander. Le projet d'acquisition par Fortis des actifs restants d'ABN fait actuellement l'objet d'un examen séparé par la Commission qui devrait statuer sur cette affaire avant le 3 octobre 2007.

La Commission avait déjà approuvé séparément le projet d'OPA lancé par la Barclays. Cette dernière a évoqué la semaine dernière pour la première fois la possibilité de renoncer à son offre si les conditions financières ne lui convenaient pas.

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