Pour son troisième trimestre, le groupe d'électronique Philips, affiche un bénéfice net de 331 millions d'euros alors que les analystes tablaient sur un bénéfice de 387 millions d'euros. Au 3e trimestre 2006, les gains s'élevaient à 4,2 milliards d'euros grâce à la cession de sa participation dans le groupe taïwanais de semiconducteurs TSMC. Par action, le bénéfice s'établit à 0,31 euro, contre 3,59 euros au même trimestre de l'année précédente.

Le bénéfice opérationnel de 438 millions d'euros, est pour sa part très nettement supérieur à aux 71 millions du 3e trimestre 2006. Sa marge opérationnelle s'établit ainsi à 6,7% du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires est en hausse de 3% à 6,5 milliards d'euros. Les analystes l'attendaient entre 6,31 et 6,41 milliards. Les ventes d'électronique grand public, division phare du groupe, augmentent de 5% à 2,52 milliards d'euros. La plus forte hausse du chiffre d'affaires revient à la branche applications domestiques et soins personnels qui avec 718 millions d'euros bondit de 24%. La division Innovation et nouvelles activités s'effondre pour sa part de 59%.

Hormis les zones Europe, Afrique et Amérique latine dans lesquelles Philips enregistre de meilleures ventes que l'année passée, le groupe recule sur les marchés américain et asiatique.

Pour l'ensemble de l'année, le groupe table sur une croissance de 5 à 6% du chiffre d'affaires et une marge opérationnelle de 7,5%.

Ces résultats ne rassurent donc pas les marchés puisque l'action Philips, cotée à la Bourse d'Amsterdam, a fini la séance en recul de 5,66%.