Après l'EPR, un autre énorme contrat en vue pour Areva en Chine

Pékin veut conclure avec le champion français du nucléaire un accord pour un site de traitement et retraitement nucléaire. Un projet de 10 à 15 milliards d'euros.

Plus de dix milliards d'euros voire une quinzaine, c'est ce que pourrait rapporter à Areva un projet d'énorme contrat en Chine concernant le traitement et le retraitement du combustible nucléaire. Certes, ce contrat n'en est qu'à sa génèse. Jusqu'à maintenant, Areva n'avait même pas le droit d'en parler. mais désormais, le sujet n'est plus tabou.

L'un des questions centrales autour de ce projet concerne les transferts de technologie. Car Areva est l'un des rares au monde sinon le seul à contrôler la totalité de la filière nucléaire de l'amont à l'aval, notamment avec son usine de retraitement de La Hague.

Pékin rêverait de récupérer au moins une partie de cette technologie. Reste à savoir ce que la France est prête à accepter en la matière (sans jeu de mots). Sur le contrat des deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR, Areva (avec EDF) a obtenu la création d'une société commune dans l'ingénierie, à 50/50, pour mener le projet avec les Chinois. A l'inverse de ce qu'ont décidé les Américains de Westinghouse (désormais filiale du japonais Toshiba après avoir été détenu par le britannique BNFL) qui ont accepté de céder leur technologie aux Chinois.

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