Copenhague pourrait organiser un référendum sur l'euro

Après un premier rejet de l'euro par référendum, en 2000, le gouvernement danois, tout juste reconduit, souhaite soumettre à nouveau la question au suffrage populaire. La non adoption de l'euro fait partie, pour l'heure, des dérogations négociées par Copenhague en 1993.

Le serpend de mer de l'euro resurgit au Danemark. "Le gouvernement souhaite que les électeurs, lors d'un référendum, aient la possibilité de se prononcer au sujet des dérogations danoises relatives à l'UE (Union européenne)", vient d'indiquer le gouvernement libéral-conservateur, au pouvoir depuis six ans et reconduit le 13 novembre à l'issue de législatives anticipées. Les Danois ont déjà rejeté une fois, lors d'un référendum, le 28 septembre 2000, l'entrée de leur pays dans la zone euro, par 53% des voix.

Le Danemark, qui a adhéré en 1973 à l'UE (alors la Communauté économique européenne, CEE), a obtenu en 1993 quatre dérogations à la suite du rejet, par référendum déjà, du traité de Maastricht. Ces dérogations concernent la monnaie unique, la défense commune, la coopération judiciaire et la citoyenneté européenne. Elles avaient permis au gouvernement d'organiser une deuxième consultation populaire qui avait abouti à l'adoption du traité de Maastricht.

Le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen n'a pas souhaité préciser si les Danois seraient appelés à se prononcer en une seule fois sur l'ensemble des exemptions, ou sur chacune d'entre elles.

Par ailleurs, "le gouvernement veut oeuvrer pour une ratification rapide du nouveau traité européen. Ce traité garantit une Europe plus démocratique et plus efficace, avec un rôle international renforcé. L'heure est venue de se concentrer sur les résultats concrets de la politique menée par l'UE", peut-on lire sur le site Internet du gouvernement.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.