EasyHotel va créer soixante nouveaux établissements en Europe d'ici deux ans

EasyGroup, qui détient la compagnie aérienne low cost EasyJet annonce son intention d'étendre son parc d'hôtels pas chers à une soixantaine dans les trente mois à venir en raison de l'augmentation de la demande pour ce type d'établissement.

Après le transport via sa célèbre filiale EasyJet, Easy Group étend le concept de voyage à bas coût avec sa chaîne EasyHotel. La filiale possède déjà deux établissements à Londres et un à Bâle, en Suisse, et son PDG, Lawrence Alexander, prévoit l'ouverture de soixante nouveaux établissements dans les deux ans et demi à venir.

Parti du principe qu'un client est prêt à sacrifier un peu d'espace et de confort pour bénéficier d'un prix doux, EasyGroup a lancé sa chaîne hôtelière il y a quelques mois. Confort minimum et extras payants sont les ingrédients qui permettent à EasyHotel de facturer 25 livres (36,50 euros) une nuit dans le centre de Londres.

Avec ses trois établissements, la chaîne est encore modeste, mais elle voit grand. "J'estime à douze le nombre d'ouvertures que nous ferons dans les douze prochains mois", déclare même Lawrence Alexander. L'entreprise londonienne prévoit d'installer deux nouveaux hôtels dans la capitale anglaise et en a déjà prévu un autre à Budapest, en Hongrie.

"Pour l'instant, nous sommes surtout intéressés par l'Europe centrale, des endroits comme Prague, Budapest et Sofia, toutes les villes importantes de cette partie du globe," précise le président de la chaîne. Mais la "Mittel Europa", qui attire beaucoup les voyageurs à petit budget, n'est pas la seule cible du discounteur hôtelier. EasyHotel est également en train de chercher un site potentiel à Dublin. La capitale irlandaise "est une ville logique" pour le groupe britannique" puisqu'elle est "demandée par les Européens".

Les enseignes EasyHotel seront des franchises, à l'exception de l'établissement de South Kensington de Londres et le groupe prévoit d'ouvrir trente-huit sites au Moyen Orient, en Inde et en Afrique du Nord.

Pour ce qui est des destinations plus lointaines, comme les Etats-Unis, l'Asie et l'Australie, Lawrence Alexander estime que la barre des soixante hôtels sera "une suite logique" au développement de la chaîne mais que cela nécessiterait "une infrastructure plus grande que celle dont [le groupe] dispose en ce moment".

Sur le secteur des hôtels bon marché, le concurrent d'EasyHotel, comme l'américain Travelodge, fond grise mine. Pour contrer l'offensive, notamment londonienne, de son nouveau concurrent, la chaîne américaine a déclaré qu'elle va investir 140 millions de livres (204 millions d'euros) dans vingt nouveaux établissements, pour un total de 3.500 lits. Une ruée sur la capitale anglaise qui n'étonne personne, à cinq ans des Jeux olympiques de Londres.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.