L'AIEA devrait réduire son aide technique à l'Iran

Conséquence directe des suspicions sur la finalité du programme nucléaire de Téhéran, l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) devrait entériner cette semaine une diminution des aides apportées à l'Iran.

L'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) devrait entériner cette semaine une diminution des aides apportées à l'Iran. Une décision prise en raison des suspicions occidentales sur la finalité du programme nucléaire de Téhéran.

La réduction de l'aide technique apportée par l'agence des Nations unies intervient après que le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé des sanctions à l'Iran, qui refuse d'abandonner son programme d'enrichissement d'uranium et est suspecté de vouloir développer un armement atomique.

Alors que déjà, le mois dernier, le secrétariat de l'AIEA avait décidé de réduire son aide technique à l'Iran sur 22 des 55 projets, le comité de direction de l'AIEA qui doit se réunir aujourd'hui devrait décider d'une diminution supplémentaire de l'aide sur une vingtaine de projets en Iran.

Une résolution qui arrive en soutient des sanctions adoptées en décembre aux Nations unies, et qui interdisent tout transfert de technologie à la république islamique. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) et l'Allemagne sont actuellement en négociation sur un renforcement des sanctions. Les six avaient donné jusqu'au 21 février à l'Iran pour suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, mais Téhéran ne s'y est pas conformé.

De son côté, la République islamique nie avoir pour but de développer des armes nucléaires, et assure que son programme n'a de fins que civiles. 164 centrifugeuses aurait toutefois été installées dans un site souterrain d'enrichissement d'uranium iranien, et deux autres devraient l'être bientôt selon un rapport de l'AIEA du 22 février.
De nouveaux équipements qui marqueraient une étape dans le passage vers la production à "échelle industrielle" de combustible nucléaire, avec l'installation de 3.000 centrifugeuses d'ici le mois de mai.

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