L'espagnol Endesa juge favorablement l'offre d'Acciona et Enel

Le conseil d'administration de l'électricien espagnol Endesa considère financièrement "juste" l'offre d'achat de 42,5 milliards d'euros de l'espagnol Acciona et de l'italien Enel. Le conseil ne recommande pas encore formellement l'offre.

Le conseil d'administration de l'électricien espagnol Endesa a jugé favorablement l'offre d'achat de 42,5 milliards d'euros de l'Espagnol Acciona et de l'Italien Enel. "Le conseil d'administration d'Endesa, à l'unanimité, juge favorablement les termes économiques de l'offre, les estimant adéquats d'un point de vue financier pour les actionnaires d'Endesa", a expliqué le groupe dans un communiqué. Acciona et Enel proposent 40,16 euros par action Endesa.

Le Conseil, qui ne recommande toutefois pas officiellement aux actionnaires d'apporter leurs titres à l'offre, accepte à demi-mots l'OPA (offre publique d'achat) qui court depuis le 30 juillet et jusqu'au 1er octobre inclus. Enel et Acciona contrôlent déjà 46,01% du capital d'Endesa. Les deux groupes ont fixé la barre à 50%, condition du succès de leur opération.

L'offre est également aussi soumise à la condition de suppression de certaines mesures telles que le plafonnement à 10% des droits de vote d'un actionnaire. Une assemblée générale est prévue le 25 septembre prochain pour clarifier la situation. Les membres du conseil d'administration détenteurs d'actions ont annoncé qu'ils allaient voter en faveur des modifications des statuts nécessaire au bon déroulement de l'OPA.

Bruxelles autorise l'achat d'actif par E.ON pour 10 milliards d'euros
La Commission européenne a annoncé lundi qu'elle autorisait E.ON à racheter auprès de l'italien Enel et d'Endesa des actifs pour un montant de dix milliards d'euros, après l'échec de son offre sur Endesa. Le numéro un allemand de l'énergie va mettre la main sur l'espagnol Viesgo, propriété d'Enel, sur des centrales électriques d'Endesa situées en France, en Italie et en Espagne, ainsi que sur d'autres actifs en Pologne. E.ON a accepté en début d'année de jeter l'éponge pour le contrôle d'Endesa, mettant un terme à 18 mois de bras de fer avec Gas Natural, puis Enel et le groupe de BTP espagnol Acciona ANA.MC.

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