Le numéro un mondial de la chimie, l'allemand BASF, a publié ce jeudi des résultats légèrement supérieurs aux attentes au premier trimestre, grâce aux acquisitions dans la chimie. Sur la période, le bénéfice net a progressé de 9% à 1,03 milliard d'euros. Le bénéfice d'exploitation avant éléments exceptionnels, qui sert d'étalon pour les prévisions internes du groupe, a grimpé quant à lui de 13% à 2,1 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 14,6 milliards d'euros, en hausse de 17%.

Ces chiffres sont légèrement supérieurs aux attentes. Les analystes interrogés par l'agence d'informations financières Thomson Financial News misaient sur un bénéfice net de 915 milliards et un bénéfice d'exploitation avant exceptionnels de 1,9 milliard d'euros.

Les acquisitions réalisées l'an dernier - les chimistes américains Engelhard et Johnson Polymers, et la filiale de chimie pour le BTP de l'allemand Degussa - ont gonflé le chiffre d'affaires. Dans le coeur de métier du groupe, la division de produits chimiques, les ventes ont bondi de 56% à 3,4 milliards d'euros. En revanche, le chiffre d'affaires de la division pétrole et gaz, traditionnelle vache à lait du groupe, a reculé de 1% à 2,9 milliards à cause de la récente détente sur les prix du pétrole. Et la division agrochimique fait toujours face à un marché difficile, notamment en Amérique latine. Les ventes ont stagné à 1,37 milliard d'euros.

Après ce premier trimestre robuste, le groupe confirme ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice. BASF mise toujours sur une "forte hausse" du chiffre d'affaires. Et malgré le repli récent des prix du pétrole, le bénéfice d'exploitation avant exceptionnels devrait atteindre "au moins" le niveau de l'an dernier.