L'activité des services reste soutenue en France et dans la zone euro

De même que dans la zone euro, l'indice PMI des services a un peu marqué le pas en Francce en avril, à 58,66 contre 59,20 en mars. Il reste cependant à un bon niveau. L'indicateur fait apparaître un risque inflationniste.

L'indice français des directeurs d'achats dans le secteur des services PMI a reculé en avril à 58,66 contre 59,20 en mars. Mais ce déclin est loin d'être comparable à ceux observés en Italie et en Espagne. En Italie, l'indice d'activité du secteur est retombé à 53,9 contre 54,1 en mars, au plus bas depuis octobre 2005. En Espagne, l'indice a décliné à 54,2 contre 56,7 en mars; c'est le quatrième déclin en cinq mois et le niveau plus bas depuis juillet 2006.

"Le chiffre français d'avril reste en effet supérieur à celui de janvier et février, la composante emploi a gagné du terrain en avril à 55, le plus haut depuis septembre dernier, tandis que les attentes sont en hausse, ce qui constitue autant de bonnes nouvelles pour l'activité", indique Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas.

En revanche, au contraire de ce que l'on pouvait conclure de l'indice PMI manufacturier, l'indice PMI des services montre des signes de tensions inflationnistes. Les coûts des achats des entreprises n'ont que faiblement augmenté de 61,2 à 61,4, mais les prix qu'elles ont facturés augmentent de 55,4 à 56,9, un plus haut en douze mois.

Pour la zone euro, l'indice PMI est retombé en avril à 57,0 points, contre 57,4 en mars, confirmant son recul entamé depuis mi-2006. Mais l'activité reste vigoureuse, car un niveau de l'indice au-dessus de 50 indique que l'activité croît, tandis qu'un chiffre inférieur à 50 reflète une contraction de l'activité du secteur.

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