BNP Paribas, premier conseiller en fusions-acquisitions en France en 2007

Pour la quatrième année de suite, la banque française arrive en tête du classement annuel des conseillers en fusions-acquisitions en France par le montant des opérations, selon le classement du bimensuel "Fusions et acquisitions Magazine".

BNP Paribas, championne des fusions-acquisitions! Pour la quatrième année de suite, la banque française arrive en tête du classement annuel des conseillers en fusions-acquisitions en France par le montant des opérations, selon le classement du bimensuel "Fusions et acquisitions Magazine". La banque française devance ainsi les poids lourds américains du secteur bancaire, tels que Goldman Sachs deuxième et JP Morgan sur la troisième place du podium.

Ce classement comprend les opérations impliquant au moins une partie française (cible, acquéreur ou cédant). Le montant des transactions est calculé au prorata de la part acquise, et calculé en valeur d'entreprise (dette comprise).

Le directeur des activités européennes de la banque d'investissement de BNP Paribas, Philippe Meunier, s'est félicité de ses résultats, indiquant que "2007 aura été une année très active, en particulier le premier semestre, avec beaucoup de transactions". Mais "même si de nombreuses transactions importantes ont eu lieu en 2007, il n'y a pas eu de 'jumbo deal' (des méga fusions NDLR)", a-t-il ajouté. Attention toutefois pour la banque française, car l'écart avec son dauphin Goldman Sachs s'est réduit.

Mauvais élève de ce classement : la banque d'affaires américaine Merrill Lynch qui dégringole de la troisième place à la douzième. Le reste de ses homologues outre atlantique sont dans le top 10 : la banque franco-américaine Lazard passe de la quatorzième place en 2006 à la quatrième, Morgan Stanley rétrograde légèrement à la cinquième place, Citigroup passe de la cinquième à la septième place et Lehman Brothers avance de la seizième position à la dixième.

Enfin pour finir sur les performances françaises, la banque d'investissement du Crédit Agricole,Calyon, progresse, passant de la dixième place en 2006 à la huitième cette année. La Société Générale, elle, ne fait pas partie des dix premiers.

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