Gérard Augustin-Normand, président de Richelieu Finance, confirme son intérêt pour le secteur des jeux, et notamment pour les casinos. Cet investisseur, a longtemps été le deuxième actionnaire des Hôtels et Casinos de Deauville, l'une des sociétés du groupe Barrière, et elle détient actuellement 5,2 % de la société des Bains de Mer de Monaco, qui exploite des hôtels et des casinos dans la cité monégasque.

Cette fois, Richelieu finance s'intéresse à l'un des majors français du secteur des casinos, le groupe Partouche. Il a annoncé hier détenir 7,2 % du capital du groupe contrôle par la famille Partouche. En fonction des opportunités, Gérard Augustin-Normand ne s'interdit pas de poursuivre ses achats et il précise également que du coté de l'entreprise, "on ne lui interdit pas" de le faire.

Richelieu Finance explique qu'au travers de cet investissement, il mise sur une possible libéralisation des jeux sur Internet, notamment autour du poker, nouvellement autorisés dans les casinos. Selon Gérard Augustin Normand, "les casinos pourraient tirer bénéfice d'une telle ouverture".Ces établissements n'ont pour le moment pas l'autorisation de proposer en France leurs jeux sur Internet. Mais tous les groupes de casinos français ont déjà investit et sont prêt à proposer une offre en ligne dés que la réglementation évoluera.

C'est tout particulièrement le cas du groupe Partouche dont le président, Patrick Partouche, réclame depuis dix ans une telle évolution. Il a déjà déposé une demande de licence auprès de Gibraltar et il a récemment amélioré sa notoriété auprès du grand public grâce à une campagne télévisée mettant en scène l'ancien footballeur Eric Cantona.

Richelieu Finance estime donc que c'est le bon moment pour investir dans Partouche. L'action a perdu un quart de sa valeur depuis le début de l'année.