Areva devrait signer son contrat en Chine fin novembre

Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire, affirme que la visite de Nicolas Sarkozy en Chine à la fin du mois de novembre devrait aboutir à une signature officielle des accords entre Areva et les autorités chinoises sur la construction de deux réacteurs EPR.

Les contrats d'Areva en Chine sur la construction de réacteurs EPR en Chine devraient être signés fin novembre. C'est ce qu'a affirmé ce jeudi la présidente du directoire du groupe nucléaire, Anne Lauvergeon, à l'issue d'une audition devant les sénateurs. La présidente s'attend à ce que la signature officielle d'accords se fasse lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Chine.

"Nous avons négocié des accords qui sont aujourd'hui extrêmement intéressants et nous attendons beaucoup la signature officielle", a-t-elle déclaré. Areva a négocié ces derniers mois la vente de deux centrales EPR à la Chine dans le cadre d'un contrat qui pourrait atteindre cinq milliards d'euros. Toutes les étapes ont été franchies et il ne manque plus qu'un accord politique au plus haut niveau.

Mercredi, EDF avait lui même indiqué être en discussion avec les autorités chinoises pour exploiter ou construire des centrales nucléaires, dont certaines seraient construites par Areva. L'électricien français estimait de la même façon que la visite officielle du président français en Chine devait marquer la concrétisation finale de ces projets.

Par ailleurs, Anne Lauvergeon a évoqué devant les sénateurs le projet du gouvernement sur le refonte de la filière nucléaire française. Selon elle, le développement de son groupe nécessite des moyens financiers. "Nous sommes aujourd'hui dans un besoin d'investissement considérable à la fois sur le plan des capacités industrielles, sur le plan humain et puis sur le plan de la R&D. Ceci demande des moyens très importants que nous n'avons pas complètement", a-t-elle expliqué avant de lâcher : "d'où toute la problématique sur l'évolution du capital".

Les investisseurs misent en effet sur un rapprochement entre Areva et Alstom. Ce dernier est détenu à 30% par Bouygues, qui ne cache pas son intérêt pour participer à la recomposition du secteur. Selon des sources gouvernementales citées par Reuters, aucun scénario ne serait privilégié par le gouvernement au stade actuel de la réflexion.

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