Arkema poursuit sa restructuration et supprime 226 postes

L'ancienne filiale chimie de Total a annoncé la suppression de 226 postes sur les 574 que compte son usine de Pierre-Bénite, dans le Rhône. Le groupe de chimie conduit une politique de cession d'actifs qui a fait fondre ses effectifs de plus de 2.000 personnes en un an.

La direction d'Arkema a décidé de restructurer son usine de Pierre-Bénite, dans le Rhône, qui, selon elle, "affiche aujourd'hui un niveau de pertes qui met gravement en péril sa pérennité". Le verdict est donc tombé ce jeudi, le groupe a décidé de supprimer un peu moins de la moitié des effectifs: 226 suppressions de postes pour 574 actuellement.

Les conditions économiques "très défavorables", liées à l'augmentation du prix des matières premières dans l'industrie chimique, expliquerait la décision du groupe de chimie qui entend recentrer ses équipes autour du développement des produits les plus rentables que sont le Forane 134a, utilisé pour la réfrigération et les polymères fluorés Kynar, qui servent au revêtement de façades.

Créé en octobre 2004, Arkema a lancé depuis un vaste plan de restructuration qui a conduit notamment à des suppressions d'emplois, faisant passer les effectifs de 19.167 personnes fin 2004 à 17.044 fin 2006, et à de nombreuses cessions d'actifs.

Ses unités de Chantonnay (Vendée) et Lacq-Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) ont perdu 78 postes ces derniers mois, tandis que le groupe a annoncé un projet de réorganisation de ses fonctions centrales qui doit conduire à la suppression de 130 places et au déménagement de son siège.

En 2006, Arkema a renoué pour la première fois avec les bénéfices, après trois années de pertes, il a gagné 45 millions d'euros.

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