Kingfisher inquiet pour le second semestre

Le numéro un européen des magasins de bricolage et d'aménagement intérieur est inquiet des répercussions de la crise financière de cet été. Il prévoit un second semestre difficile en Grande-Bretagne.

Après Marks & Spencer mercredi c'est autour de Kingfisher, numéro un européen des magasins de bricolage et d'aménagement intérieur, de faire part ce jeudi de son inquiétude sur la seconde partie de l'année. Il est vrai que la crise financière de cet été, dont les répercussions sont encore très fortes notamment en Grande-Bretagne, inquiète un grand nombre de professionnels

En attendant, le groupe annonce ce jeudi une hausse de 6,2% de son bénéfice semestriel. Le groupe de distribution, qui possède entre autres les enseignes B&Q et Castorama, a réalisé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice imposable ajusté de 189,6 millions de livres sterling (271,2 millions d'euros), contre 178,5 millions sur la même période l'an dernier. Son chiffre d'affaires a progressé de 9,8% à 4,8 milliards de livres.

Cinq analystes interrogés par Reuters Estimates tablaient en moyenne sur un bénéfice imposable semestriel de 184,6 millions de livres, leurs estimations s'échelonnant entre 173,5 et 190,1 millions. "Au Royaume-Uni, toutes nos activités ont enregistré une croissance de leur chiffre d'affaires sur un marché qui reste globalement faible", déclare dans le communiqué de résultats Gerry Murphy, le directeur général du groupe. "Nous nous attendons à ce que le second semestre soit difficile, les récentes hausses des taux d'intérêt et l'incertitude actuelle sur les marchés financiers affectant le comportement des clients", ajoute-t-il. Le groupe précise que ses ventes à surface de vente comparable ont progressé de 4,3% au premier semestre. En juillet, il avait expliqué avoir constaté un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires au deuxième trimestre, les pluies du début de l'été ayant pesé sur la fréquentation de B&Q.

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