L'Union Européenne et la Chine s'entendent sur le textile mais restent en désaccord sur l'acier

L'Union Européenne et la Chine se sont mises d'accord sur un système de surveillance des importations de textiles, après la fin des quotas prévue le 1er janvier prochain. A l'inverse, les deux partis restent en désaccord sur la question de la production d'acier, les aciéristes chinois étant accusés de casser les prix.

La Commission européenne a annoncé ce mardi avoir passé un accord avec la Chine en vue de surveiller les échanges commerciaux dans le secteur du textile après la suppression des quotas d'importation le 1er janvier prochain. Les experts des pays de l'Union européenne ont approuvé le projet, valable un an, d'un système de surveillance des licences d'exportation émises en Chine et des licences d'importation émises dans l'UE.

L'accord met en place un système de double contrôle des licences qui couvrira huit des dix catégories d'articles du textile soumis à des quotas d'importation, dont les T-shirts, les pullovers, les pantalons et les soutien-gorge. Un système que les distributeurs européens jugent lourd mais préférable à une reconduction pure et simple des quotas. Quatre pays de l'UE, essentiellement scandinaves, se sont quand même opposés à ce nouveau projet.

En fait, l'Union Européenne et la Chine veulent à tout prix éviter que ne se répète le chaos de 2005 lorsqu'une première suppression de quotas avait vu une avalanche de textiles et d'articles de confection chinois importés engorger les ports de l'Union européenne, ce qui avait abouti à réinstaurer les quotas en toute hâte.

Autre dossier en discussions entre les deux partis: l'acier. Le ton est monté lundi entre les aciéristes européens et leurs concurrents chinois, accusés de casser les prix sur ce marché en plein boom. Les industriels européens envisageraient même de déposer une plainte anti-dumping devant l'Organisation Internationale du Commerce (OMC).

Les aciéristes européens dénoncent les conditions de production dans l'Empire du Milieu, en premier lieu le non-respect de l'environnement, la mauvaise qualité des produits et la structure d'un marché encore très fragmenté et largement aux mains de l'Etat.

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