Le groupe allemand de chimie BASF affiche son optimisme pour 2007. Et pour cause. Le groupe a enregistré une hausse de 23% de son chiffre d'affaires sur l'année 2006, à 5,6 milliards d'euros. Les activités acquises pendant l'année ont contribué à hauteur de 4,2 milliards d'euros à ce montant. Le résultat opérationnel avant éléments exceptionnels a pour sa part progressé de 18% à 7,2 milliards d'euros. Le bénéfice net a pour sa part progressé de 7% à 3,21 milliards d'euros.

Les bons résultats sont largement dus aux acquisitions faites par le groupe l'an dernier. BASF a en effet acheté les chimistes américains Engelhard et Johnson Polymers, et la filiale de chimie pour le BTP de l'allemand Degussa. Ce qui a permis de gonfler le chiffre d'affaires du chimiste.

Dans le détail, la division de produits chimiques a vu son chiffre d'affaires progresser de 43% à 11,6 milliards d'euros sur l'année. De son côté, le chiffre d'affaires de la division pétrole et gaz a progressé de 40% à 10,7 milliards d'euros, grâce aux prix élevés du pétrole.

Fort de ces bons résultats, supérieurs aux attentes des analystes -ces derniers tablaient sur un bénéfice net de 3,1 milliards d'euros et un bénéfice d'exploitation avant exceptionnel de 7,1 milliards d'euros-, BASF se veut particulièrement optimiste pour l'année 2007.

"BASF est en bonne voie pour intégrer les activités acquises en 2006 et réaliser ces intégrations à horizon mi-2007", commente BASF dans un communiqué diffusé ce jeudi matin. "En 2007 nous voulons accroître notre positions en tant que leader sur secteur chimique", souligne le groupe.

Le chimiste vise ainsi une "hausse significative des ventes en 2007". Cette croissance sera portée par les récentes acquisitions faites par le groupe, et se fera en dépit de la baisse des prix des hydrocarbures. Le groupe estime en outre est en mesure d'atteindre en 2007 au moins le même niveau de résultat opérationnel avant éléments exceptionnels réalisé en 2006.

Pour établir ces prévisions, BASF table sur une croissance économique mondiale et à une croissance du secteur chimique de 3,2% en 2007. Les prévisions du groupe se fondent également sur un baril de pétrole de 55 dollars dans les années à venir et sur une parité euro/dollars de 1,30 dollar pour un euro.