Belvédère : les comptes passent dans le rouge sur les neuf premiers mois de 2007

Le groupe français de spiritueux a enregistré une perte nette de 2,5 millions d'euros pour les neuf premiers mois de 2007 contre un bénéfice un an plus tôt. Le résultat opérationnel est également en repli, affecté par la mauvaise conjoncture du marché du vin en France.

Le groupe français de spiritueux Belvédère a publié samedi une perte nette de 2,5 millions d'euros pour les neuf premiers mois de 2007, des résultats retraités en fonction de la cession en septembre des boissons non-alcooliques (Pulco, Berger) acquises avec Marie-Brizard en 2006. L'année dernière, le groupe avait enregistré un bénéfice de 5 millions d'euros (6,8 millions en incluant Marie Brizard au début 2006).

Son chiffre d'affaires s'est établi à 716,8 millions d'euros, en progression de 38,5% par rapport au périmètre 2006 sans Marie-Brizard (+24% en l'incluant).

Le résultat opérationnel a lui baissé à 12,8 millions d'euros contre 18,2 millions en 2006 (retraité) du fait de la mauvaise conjoncture sur les vins qui a pesé de 7,1 millions d'euros sur l'excédent brut d'exploitation et de 3,5 millions d'euros de charges non-récurrentes.

Grâce au quatrième trimestre, traditionnellement le meilleur en terme de marge, Belvédère estime que "le fort dynamisme" des spiritueux devrait "compenser le manque de résultat sur les vins en France" pour atteindre un excédent brut d'exploitation de 65 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice.

Poursuivant son effort de désendettement, Belvédère estime que la vente des boissons sans alcool a permis de ramener la dette de 474 millions d'euros fin septembre 2006 à 320 millions à fin septembre 2007. Toutefois, les frais financiers ont progressé de 24,3 millions à 32,9 millions d'euros entre les neuf premiers mois de 2006 et la même période de 2007.

Par ailleurs, Belvédère précise qu'il compte finaliser au premier semestre 2008 la cession d'un terrain à Cracovie et d'une activité dans le vinaigre aux Etats-Unis. Cette opération doit lui permettre d'atteindre son objectif de réduction de la dette et de proposer le paiement d'un dividende extraordinaire de 10 euros par action.

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