Au Royaume Uni, l'activité est en hausse et le chômage en baisse

Les demandes d'indemnité chômage ont reculé à 925.000 en janvier alors que la croissance du PIB a été l'an passé la plus forte depuis 2004. L'inflation devrait retomber sous 2%, la cible de la Banque d'Angleterre, d'ici au quatrième trimestre.

Les demandes d'indemnités chômage ont diminué, en janvier, le plus fortement depuis deux ans et demi alors que l'économie croit au rythme le plus élevé depuis 2004. Le nombre de Britanniques réclamant des indemnités chômage a reculé de 13.500 à 925.000, selon le Bureau des Statistiques nationales. Il s'agit du plus grand recul depuis mai 2004, plus du double des prévisions des experts. En moyenne, la croissance des revenus a ralenti.

L'an dernier, l'accroissement de la main d'oeuvre a contré les hausses des salaires, le rythme de l'activité ayant atteint 2,7%. L'inflation, qui se situe au dessus de la cible de la Banque d'Angleterre (BoE) depuis neuf mois, a ralenti de façon plus marquée qu'attendu par les économistes en janvier. Selon un rapport de la BoE, elle devrait retomber sous le seuil de 2% d'ici au quatrième trimestre. "Selon notre projection centrale, l'inflation retombera sous la cible (...), au moment où la réduction des coûts de l'énergie et le moindre impact de la hausse des prix importés vont se répercuter sur les prix à la consommation et les coûts de productioin", a indiqué le rapport de la BoE.

Sa prévision se fonde sur une hypothèse de taux d'intérêts supérieurs aux prévisions du marché en novembre. De nouvelles hausses des taux d'intérêt pourraient dépendre des accords salariaux qui vont se conclure en ce début d'année. Mais selon Hann-Ju Ho, économiste chez Lloyds TSB Bank à Londres "la croissance restera au dessus de la moyenne dans les prochains trimestres, de sorte que la pression sur le marché du travail ne se relâchera pas".

Le gouverneur de la BoE, Mervyn King, a enjoint les syndicats de se montrer mesuré dans les négociastions salariales en cours afin d'éviter une spirale de hausses des prix, les travailleurs cherchant à se prémunir contre l'érosion de leurs revenus. Au quatrième trimestre 2006, la hausse moyenne des salaires a ralenti à 4% contre 4,1% au cours trois mois qui ont précédé novembre, le secteur manufacturier représentant la quasi-totalité de ce recul. Les économistes tablaient sur le maintien de ce taux. Une fois exclues les primes, la hausse moyenne a même décéléré à 3,7% contre 3,8%.

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