Plus que trois compagnies aériennes à s'intéresser encore au dossier Alitalia. La compagnie aérienne russe Aeroflot s'est retirée officiellement du processus de privatisation de son homologue italienne en grande difficulté Alitalia, selon un communiqué d'Aeroflot publié lundi soir.

La compagnie aérienne italienne Air One, Air France-KLM et Lufthansa restent ainsi en lice pour reprendre Alitalia.
Rome a annoncé récemment que la compagnie aérienne nationale, qui vaut environ 1,2 milliard d'euros, allait choisir un nouveau partenaire aux alentours du 23 novembre.

La banque italienne Intesa Sanpaolo cherche à rapprocher Alitalia avec Air One et à prendre une participation minoritaire dans le nouveau groupe ainsi créé. Alitalia, qui assure disposer d'assez de liquidités pour continuer à fonctionner pendant au moins douze mois, si elle vend des actifs non stratégiques, a fait l'objet d'une procédure de ventes aux enchères qui a échoué en juillet, après notamment le retrait d'Aeroflot et d'Air One.

Ce mardi, Leo Van Wijk, vice-président d'Air France-KLM, a affirmé que sa compagnie n'avait pas encore décidé si elle allait faire ou non une offre sur Alitalia, ou, d'ailleurs, sur la compagnie espagnole Iberia. "Rien n'a été décidé. Cela pourrait se faire ou non", a-t-il déclaré à la presse, en réponse à une question sur l'hypothèse d'une offre sur les deux compagnies, qui cherchent des repreneurs. "Cela se situe encore au niveau de la discussion interne, (...) nous analysons le situation", a-t-il ajouté.