Wall Street finit en légère hausse

Après avoir ouvert dans le rouge, la Bourse de New-York s'est reprise et finit la semaine en hausse de 0,13%. Le marché a d'abord était plombé par la publication des mauvais chiffres des ventes de détails en août, avant d'être soutenu par la perspective d'une baisse des taux de la Réserve Fédérale américaine mardi prochain.

La Bourse de New York a terminé en légère hausse vendredi après une ouverture en baisse. L'indice Dow Jones des 30 industrielles a terminé sur une légère hausse de 0,13% à 13.442,52 points, après avoir reculé jusqu'à 13.323 points le matin. Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris symboliquement 0,02%, à 1484,25 points. De son côté, le Nasdaq Composite a grignoté 0,04% à 2.602,18 points, malgré un recul de 1,66% d'Intel.

Sur la semaine, le Dow a gagné 2,51%, soit sa meilleure performance hebdomadaire depuis le 22 avril. Le S&P-500 a pris 2,11% en cinq séances et le composite du Nasdaq 1,42%. L'annonce d'une hausse moins forte que prévu des ventes au détail en août a déprimé le marché à l'ouverture mais la statistique a aussi eu pour effet de conforter les anticipations d'une baisse d'un quart de point du taux des fed funds, à 5%. Le comité de politique monétaire de la Fed doit se réunir mardi prochain.

Les ventes au détail ont augmenté de 0,3% le mois dernier selon le département du Commerce, une performanace inférieure aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur une hausse de 0,4%. Hors secteur automobile, elles ont reculé de 0,4%, la plus forte baisse depuis septembre 2006. La production industrielle, en hausse de 0,2% en août, est aussi ressortie inférieure au consensus qui était de 0,3%. L'indice de confiance des ménages établi par l'Université du Michigan a en revanche progressé légèrement à 83,8 en septembre contre 83,4 en août alors qu'il était attendu stable.

Du côté des valeur, le Dow Jones a aussi été soutenu par la hausse de 1,49% d'United Technologies , à 76,14 dollars. Le courtier Sanford C. Bernstein a relevé sa recommandation sur le groupe industriel de "performance en ligne" à "surperformance", avec un objectif porté de 83 à 91 dollars.

A la baisse, Intel a régressé de 1,66% à 24,93. Selon le site theflyonthewall.com, Merrill Lynch est passé d'"achat" à "neutre" sur le numéro un mondial des semi-conducteurs.

L'annonce au Royaume-Uni du sauvetage d'une société de crédit immobilier, Northern Rock , par la Banque
d'Angleterre a contribué à la baisse du marché en début de séance mais les financières se sont ensuite reprises.
Lehman Brothers, partenaire de Northern Rock dans l'origination de prêts "subprime", a limité sa perte en clôture
à 0,30%, à 59,50 dollars, après un creux à 57,39. Pour sa part, Merrill Lynch, qui a dû ajuster la valeur de certains de ses actifs en raison de la crise du subprime, a fini en repli de 0,65% à 74,65, après un plus bas du jour de 72,52 dollars.

Parmi les valeurs en vue, l'éditeur de logiciels BEA Systems s'est adjugé 3,84% à 13,25. Le raider Carl Icahn a
annoncé détenir 8,53% du capital de la société et veut la voir se vendre à un acquéreur stratégique pour faire monter le cours de Bourse.

Quelque 1,20 milliard de titres ont changé de mains sur le New York Stock Exchange, à comparer à une moyenne quotidienne de 1,84 milliard en 2006. Le volume a aussi été inférieur à la normale sur le Nasdaq avec 1,58 milliard de titres qui ont changé de mains, contre 2,02 milliards en moyenne l'année dernière.

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