Les montres suisses se vendent à l'étranger mieux que jamais

Les exportations de montres et mécanismes helvétiques connaissent une forte croissance. Mais elles ne suffisent pas à endiguer le recul de balance commerciale du pays en juillet.

La montre suisse n'est pas qu'un sujet de collectionneurs ou de plaisanterie. C'est d'abord un gros business avec des champions reconnus comme le groupe Swatch de Nicolas Hayek.

Leur exporfation a même atteint un record en juillet avec une valeur en hausse de 27% à 1,46 milliard de francs suisses (890 millions d'euros). C'est le plus fort taux de progression en deux ans.

La Chine en particulier Hong Kong qui bénéfice d'un régime fiscal attractif sur ces produits, a importé de Suisse pour 203 millions de francs de mécanismes, en hausse de 39%. Petit bémol avec les Etats-Unis, premier marché pour les montres helvétiques, qui recule de 1,9% à 209 millions.

Le leader mondial de la spécialité, Swatch, a vu ainsi ses revenus bondir de 39% au premier semestre. Son concurrent Richemont a bénéficié de recettes trimestrielles en progression de 9,1%. Des pays en plein développement économique comme la Chine voient leurs nouveaux millionnaires s'offrir des montres suisses de luxe avec générosité.

On aurait pu penser que ces bons chiffres d'exportations profiteraient à la balance commerciale helvétique. Elle est pourtant en berne (très mauvais jeu de mot) au mois de juillet avec un recul de son excédent de 4,8% à 1,57 milliard de francs suisse soit 960 millions d'euros. La faute à une croissance des importations (+1,9%) supérieure à celle des exportations (+1%)...malgré les montres.

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