Les sociétés de crédit à la consommation dans le collimateur de l'UFC

L'association de défense des consommateurs accuse les établissements de prêts personnels de prélever des commissions indues sur les assurances qu'ils imposent à leurs clients. L'UFC- Que Choisir évalue le montant de ces "surplus" à 4,5 milliards d'euros depuis 1997.

L'UFC-Que Choisir a dénoncé ce jeudi matin le fonctionnement des contrats d'assurance couvrant le décès, l'incapacité et l'invalidité, systématiquement souscrits à l'occasion des prêts à la consommation, contractés auprès de banques ou d'établissements spécialisés. Pour l'association de défense des consommateurs, des commissions excessives sont pratiquées sur ce type de produits. "Le taux de l'assurance (de 2,40% à 5,40% annuel pour les crédits "revolving"), très élevé, est complètement déconnecté des risques", s'indigne l'association.

Pourtant, "la loi prévoit le reversement des bénéfices aux assurés" pour ces assurances, comme pour celles adossées aux crédits immobiliers, explique l'association. Les assureurs contestent cette analyse.

D'après l'UFC, ce "scandale financier" concerne près de 3 millions de ménages, qui auraient perdu au total 4,5 milliards d'euros depuis 1997. L'association va donc demander l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire. L'UFC va aussi se joindre à l'action en justice d'un consommateur qui assigne l'assureur CNP Prévoyance et l'établissement de crédit Cofidis.

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