Natixis songerait à une recapitalisation de 1,5 milliard pour sa filiale CIFG

CIFG, la filiale de Natixis spécialisée dans le réhaussement de crédit, aurait besoin d'être recapitalisée à hauteur de 1,5 milliard d'euros. Selon les Echos, les dépréciations sur la valeur de son portefeuille assuré occasionneraient des pertes de 200 millions d'euros chez CIFG.

CIFG, la filiale de Natixis spécialisée dans le réhaussement de crédit, aurait besoin d'être recapitalisée à hauteur de 1,5 milliard d'euros, rapporte ce mardi Les Echos. Le journal indique que les dépréciations sur la valeur de son portefeuille assuré occasionneraient des pertes de 200 millions d'euros chez CIFG, dont le besoin en fonds propres a été mis en évidence récemment par les agences de notation. Un porte-parole de Natixis se refuse à tout commentaire sur l'information.

Dans une étude récente consacrée aux réhausseurs de crédit dont le modèle est mis à mal par la crise des marchés du crédit, Fitch pointait la nécessité de recapitaliser plusieurs d'entre eux, au premier rang desquels CIFG. Le Figaro rapportait samedi que la facture pourrait être partagée par les deux grands actionnaires de Natixis (à hauteur de 34,8% chacun), les groupes Banque populaire et Caisse d'épargne, sans pour autant diluer les autres actionnaires. Mais le journal ajoutait que les Banques populaires s'interrogeaient sur leur contribution, estimant que les Caisses d'épargne, ayant apporté CIFG lors de la constitution de Natixis fin 2006, devraient en assumer une plus grande part.

Même si elle n'a représenté que 2% des revenus de Natixis en 2006, CIFG a contribué à la déprime de l'action de la banque, qui accuse une perte de 43,52% depuis le début de l'année, soit la plus mauvaise performance des banques de la zone euro.

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