Bras de fer entre Londres et EADS

Londres menace le groupe aéronautique franco-allemand de représailles commmerciales si ce dernier délocalise une usine produisant les ailes des avions commerciaux, croit savoir le Financial Times. Cette délocalisation s'inscrirait dans le plan de restructuration du groupe lancé par son nouveau patron Louis Gallois. Des négociations sont en cours.

Le secrétaire d'Etat britannique chargé des achats de la défense, Paul Drayson, menace de réviser son contrat avec EADS, si le groupe d'aéronautique, de défense et d'espace européen renonce à son plan d'investissement de 100 millions de livres sterling (152 millions d'euros) en Grande-Bretagne. Des propos rapportés ce matin en Une du Financial Times (FT).

Si "le groupe déplace le travail de l'usine de Filton (près de Bristol, dans le sud-ouest de l'Angleterre) vers l'Espagne et à l'Allemagne, le gouvernement n'aura d'autre alternative que de réviser ses contrats d'acquisition de matériel de défense" aurait ainsi déclaré cette semaine Lord Drayson à des membres du syndicat britannique, Amicus

Une menace qui pèse lourd au moment où le groupe aéronautique cherche à renforcer sa position au sein du marché anglais. La perte pourrait se chiffrer en milliards de livres, commente le FT, à l'heure où EADS accumule les difficultés sur les délais de livraisons de ses avions commerciaux. "Des discussions sont en cours avec le gouvernement britannique sur ce sujet", répond de son côté, l'avionneur franco-allemand.

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