Franchise médicale : Martin Hirsch fait des contre-propositions

Le Haut commissaire aux solidarités actives propose des alternatives au projet du gouvernement.

Sera-t-il le trublion du gouvernement ? Catalogué à gauche, le Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, poursuit sa lutte contre le projet de franchises médicales défendu par le Président de la république Nicolas Sarkozy et le gouvernement du Premier ministre, François Fillon.

Il a ainsi formulé plusieurs contre-propositions, dont le non-remboursement de la première journée des arrêts de travail. Il estime en effet que, plus que les consultations ou les médicaments, objets potentiels de ces franchises, les abus sont à chercher davantage du côté des indemnités journalières.

Le texte qu'il a soumis aux autorités propose la non prise en charge des indemnités journalières, versées en cas d'arrêts de travail, par l'assurance maladie ou les complémentaires santé (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance). Ce mécanisme permettrait une économie annuelle d'un montant de 180 millions d'euros.

Martin Hirsch propose aussi de taxer des alimnets susceptibles d'être mauvais pour la santé comme les sodas et boissons sucrées, les gâteaux salés ou sucrés, etc. Une telle mesure pourrait rapporter 200 millions à un milliard d'euros.

Enfin, le Haut Commissaire propose l'instauration d'un "bouclier sanitaire" afin que la franchise à la charge du patient ne puisse dépasser 3 à 5% de son revenu brut. Un dispositif semblable est déjà mis en oeuvre depuis 2004 en Allemagne où le reste à charge est plafonné à 2% du revenu.

Le parti socialiste a quilifié ces pistes d'intéressantes. Reste à savoir si le gouvernement en retiendra certaines.

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