Lafarge confirme ses objectifs 2008 après de bons résultats sur neuf mois

Le cimentier français affiche des résultats record au 30 septembre 2007, et confirme ses objectifs "excellence 2008". Sur les neuf premiers mois 2007 le groupe affiche un bénéfice net part du groupe en hausse de 40% à 1,5 milliard d'euros.

Objectifs confirmés pour Lafarge. Le géant français du ciment a dévoilé ce jeudi 8 novembre des résultats record sur les neuf premiers mois de son exercice, et confirme ses objectifs "excellence 2008", pour l'année à venir. Le groupe a ainsi publié un bénéfice net part du groupe en hausse de 40% sur les neuf premiers mois de l'année, à 1,5 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires sur la période est de 13,2 milliards d'euros en hausse de 4% sur un an.

Sur le troisième trimestre 207, Lafarge a pu continuer la croissance déjà entamée en début d'année, avec un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 4,9 milliards d'euros. Le résultat net part du groupe est en hausse de 9% à 600 millions d'euros sur le trimestre.

"La contribution des marchés émergents aux résultats du groupe s'accroît de façon remarquable, avec notamment un décollage de nos résultats en Europe de l'Est et en Asie. Simultanément, le groupe affiche des résultats en hausse en Amérique du Nord. Notre plan stratégique produit les résultats attendus. L'objectif de réduction des coûts sur la période 2006-2008 sera réalisé à hauteur de 60% à la fin de cette année. Le groupe est en pleine forme pour aborder l'année 2008, atteindre tous ses objectifs et faire la différence."

Côté perspectives, le groupe indique que les tendances des neuf premiers mois confirment la "vision positive" du groupe sur l'ensemble de l'année. Le groupe explique que ses objectifs de "croissance du résultat net par action de 10% par an en moyenne entre 2005 et 2008 et d'amélioration du retour sur capitaux engagés après impôts pour attendre 10% en 2008 devraient être dépassés".

Lafarge ne fait pas de commentaire sur des rumeurs de discussions avec Saint-Gobain. Ce dernier, dont la société d'investissement Wendel détient désormais 15,5% du capital, aurait approché Lafarge, pour un éventuel rapprochement afin de se défendre face à Wendel, selon le Figaro mais Lafarge n'aurait pas donné suite.

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