Total prêt à développer un partenariat avec Gazprom sans entrer au capital

Nicolas Sarkozy déclare que des entreprises françaises sont disponibles pour entrer dans le capital du géant russe de l'énergie. Total ne fait pas de commentaire mais parle surtout de développer des partenariats industriels et commerciaux.

La déclaration de Nicolas Sarkozy affirmant que des entreprises françaises étaient disponibles pour "entrer dans le capital" de Gazprom, le géant russe de l'énergie a quelques peu semé l'agitation dans le monde de l'énergie. Nicolas Sarkozy ajoutait: "il n'y a aura pas de protectionnisme du côté de la France. Nous souhaitons simplement la réciprocité",

Aussitôt ces mots prononcés par le président français, aujourd'hui à Moscou en marge de sa visite en Russie, tous les regards se sont tournés vers Total. Le champion pétrolier français allait-il prendre une participation dans le capital d'un groupe qui l'a retenu pour une participation à l'étude dans l'exploitation du gisement gazier géant de Chtokman, en Russie arctique ?

"Pas de commentaire" a été la réponse d'une porte-parole du groupe français, interrogée par latribune.fr ce mercredi. Certes, le groupe piloté par Christophe de Margerie compte bien développer des partenariats industriels et commerciaux avec Gazprom. Mais il n'a pas l'habitude de rentrer dans le capital d'une entreprise sans disposer de marges de pouvoir suffisantes. Le groupe souligne par ailleurs qu'il discute toujours et encore avec d'autres groupes russes de l'énergie.

La question reste donc pendante: à quelles entreprises françaises a bien pu penser Nicolas Sarkozy ?

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