Shell veut poursuivre son développement en Russie

Le pétrolier anglo-néerlandais va poursuivre ses efforts de développement en Russie malgré avoir été contraint par Moscou de céder le contrôle du projet géant de Sakhaline-2 l'an dernier au monopole gazier russe Gazprom

Malgré avoir été contraint par Moscou de céder le contrôle du projet géant de Sakhaline-2 l'an dernier au monopole gazier russe Gazprom, le pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a bien l'intention de poursuivre ses efforts de développement en Russie, a déclaré ce week-end Jeroen Van der Veer, son directeur général.

"Nous sommes une société comme les autres, nous regardons toujours les fondamentaux d'un projet. S'il est bon pour l'environnement, s'il est bon pour les gens [...], nous poursuivons", a-t-il déclaré à la télévision néerlandaise.

La Russie, qui détient les plus réserves de gaz les plus élevées de la planète, a considérablement renforcé le contrôle de l'Etat sur l'industrie énergétique ces derniers mois aux dépens de plusieurs investisseurs internationaux.
TNK-BP, coentreprise russe du pétrolier britannique BP, pourrait se voir retirer la licence du champ de gaz de Kovytka, au motif qu'elle n'aurait pas assez produit jusqu'ici, et céder le contrôle du projet à Gazprom.

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