La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, estime dans une interview au Journal du dimanche (JDD) que le projet de loi sur l'autonomie des universités, qui doit faire l'objet d'un vote à l'Assemblée nationale dès le mois de juillet, est "politiquement mûr".
Elle souligne que "Nicolas Sarkozy et François Fillon savent que l'université française est au pied du mur. Ils savent aussi que ce projet d'autonomie est constamment évoqué depuis 15 ans et sans cesse repoussé.".
Valérie Pécresse explique que cette loi va permettre de simplifier des procédures et de donner de la réactivité aux universités qui pourront notamment gérer librement leur patrimoine immobilier, recruter les enseignants qu'elles souhaitent, gérer leurs crédits comme elles l'entendent.
La ministre précise qu'il "n'y aura pas de sélection à l'entrée des universités", et "pas non plus d'augmentation des frais de scolarité". De plus, "le caractère national des diplômes ne sera pas remis en cause", et "il n'y aura ni regroupements imposés d'établissements, ni fermetures".
Jeudi, la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait promis qu'au-delà de cette loi, "quatre chantiers" seraient lancés à partir d'un "calendrier ouvert" : "les conditions de vie étudiante" (aides sociales, santé, logement); "les carrières des personnels" (égalité homme-femme, statuts, salaires); "les conditions matérielles" (bâtiments, sécurité); "la situation des jeunes chercheurs" (part d'enseignement, autonomie, rémunération).
Université : pas de sélection ni de tarifs augmentés, promet Valérie Pécresse
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